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Pourquoi l’imaginaire est essentiel au développement des enfants

6/09/2025

Selon une enquête de l’UNESCO (2022), près de 70 % des enfants de moins de 12 ans passent en moyenne plus de deux heures par jour devant un écran. Pourtant, les recherches en neurosciences montrent que la stimulation de l’imaginaire, notamment par le jeu symbolique, la lecture ou la création artistique, contribue directement au développement de la créativité, de l’empathie et de la capacité d’apprentissage. Dans un monde saturé de contenus numériques, cultiver l’imaginaire des enfants est donc un enjeu éducatif majeur.

L’imaginaire, moteur de créativité

Développer la pensée divergente
L’imaginaire permet à l’enfant d’explorer des solutions multiples à un même problème. Ce que les neuroscientifiques appellent la pensée divergente s’active lorsque l’enfant invente des histoires, imagine des mondes ou transforme des objets du quotidien en éléments de jeu. Cette créativité nourrit son autonomie et sa confiance en soi.

Favoriser la curiosité et l’innovation
Les enfants qui cultivent leur imaginaire deviennent plus enclins à poser des questions, à tester des hypothèses et à inventer des scénarios inédits. Des études (Harvard Graduate School of Education, 2021) montrent que la créativité est un facteur clé d’adaptabilité face aux défis futurs.

L’imaginaire, école de l’empathie

Se mettre à la place de l’autre
Lorsque l’enfant invente un personnage ou s’immerge dans une histoire, il apprend à endosser différents points de vue. C’est un socle essentiel pour développer l’empathie et la compréhension des émotions d’autrui.

Construire des valeurs positives
Les récits imaginaires, qu’ils soient lus, entendus ou créés, véhiculent des valeurs universelles : solidarité, courage, bienveillance. En identifiant les héros et héroïnes de leurs histoires, les enfants se construisent un modèle intérieur de comportement.

L’imaginaire, allié de l’apprentissage

Mémoire et concentration
Les neurosciences démontrent que le cerveau retient mieux lorsqu’il associe une information à une image mentale ou à une histoire. Raconter une fable ou inventer un récit autour d’une leçon aide l’enfant à renforcer sa mémoire et sa capacité de concentration.

Transformer les apprentissages en jeu
Apprendre les tables de multiplication en inventant un univers fantastique ou mémoriser une leçon d’histoire en la transformant en conte rend l’apprentissage ludique et durable

Lien avec l’éducation positive

L’éducation positive valorise la coopération, le respect et l’expression des émotions. Or, l’imaginaire est un formidable outil pour renforcer ces principes : jouer à inventer une aventure collective développe la coopération ; raconter ses émotions à travers une histoire fictive aide à mieux les comprendre et à les exprimer.

Focus HDS : nourrir l’imaginaire par les courriers

Chez Histoire d’un Sourire, nous croyons que chaque enfant mérite de voir son imaginaire nourri au quotidien. C’est pourquoi nous proposons les Courriers de l’Imaginaire et les Cartes du Bout du Monde : de véritables invitations à voyager dans des mondes merveilleux. Recevoir une lettre d’un personnage inventé ou découvrir une carte mystérieuse encourage l’enfant à rêver, inventer et développer ses propres récits. Ces rituels familiaux renforcent non seulement la créativité, mais aussi le lien affectif et la complicité parent-enfant.

FAQ Parents

1. Mon enfant passe déjà beaucoup de temps à dessiner ou inventer des histoires, dois-je m’en inquiéter ?
Au contraire ! C’est un signe que son imaginaire est riche et actif. Encouragez-le en valorisant ses créations.

2. Comment limiter le temps d’écran sans frustration ?
Proposez des alternatives attractives : lecture partagée, jeux symboliques, création de petites histoires en famille. Les écrans ne doivent pas être bannis, mais équilibrés avec des activités qui stimulent l’imagination.

3. L’imaginaire ne risque-t-il pas d’éloigner mon enfant de la réalité ?
Non. L’imaginaire permet à l’enfant de mieux comprendre et appréhender la réalité en la rejouant, en l’explorant et en la transformant. C’est une passerelle vers le monde réel, pas un refuge permanent.

4. À quel âge peut-on commencer à stimuler l’imaginaire ?
Dès les premiers mois, en racontant des histoires, en chantant des comptines ou en jouant à cache-cache. L’imaginaire n’a pas d’âge : il évolue simplement avec les étapes de développement.

Témoignages de parents

Depuis que nous recevons les Courriers de l’Imaginaire, mon fils attend chaque lettre avec impatience. Il invente des aventures pour les personnages et nous les raconte le soir.” — Claire, maman de Tom (6 ans).

“Les Cartes du Bout du Monde sont devenues un rituel familial. Chaque carte est l’occasion de parler de voyages, de légendes et d’histoires inventées.” — Julien, papa de Léa (8 ans).

J’étais sceptique au début, mais j’ai vu ma fille s’éloigner de la tablette pour créer son propre carnet d’histoires. Une vraie transformation !” — Sophie, maman de Manon (7 ans).

Conclusion : un plan d’action pour nourrir l’imaginaire

- Introduisez un rituel de lecture quotidienne, même 10 minutes.
- Offrez des espaces de création libre : crayons, pâte à modeler, déguisements.
- Encouragez l’enfant à raconter ses propres histoires et valorisez-les.
- Intégrez des expériences ludiques comme les Courriers de l’Imaginaire pour stimuler son univers intérieur.
- Cultiver l’imaginaire, c’est offrir aux enfants une richesse invisible qui nourrit leur créativité, leur empathie et leur apprentissage, tout en renforçant les liens familiaux.